Forêt endormie 

Pas feutrés 

Calcinés 

Cachés derrière le bouleau 

Pour écouter les mots 

Je te salue 

forêt enchanteresse

Déesse  

Incarnée dans ma peau 

Je te salue déesse enchanteresse 

Par monts et par vaux. 

C’est votre tour

De vous donner

Instant fugace 

D’éternité.

C’est votre chant

Décalé

Douceur sublime

De la marée.

L’enfant étend ses bras

Elan vers les hauteurs

Il déploie sa douleur

Ne se calme pas.

Vide étrange éperdu

Appels sans réponses

Promesses tant attendues

Cœur dur, pierre ponce.

Venez vite m’embrasser,

Vous que j’ai tant aimés

Du cil de mes rêves

Pitié… Juste une trêve.

Mon âme est une rose

Qui m’enrubanne, se pose

Au gré de la rivière

Je te ressens mon frère

Au bord du son du cœur

Je te salue ma Sœur.

Mon âme est une rose

Qui me délie, me donne

Tous les messages du temps

Murmure de mes parents.

Mon âme est une rose 

Qui me fait rire, me dit

Que je vous aime et j’ose

Vous êtes mes amis.

Je suis la mousse sur le rocher

Humide et douce désemparée

Le vent me pousse à l’envol

Tu m’as réveillée.

Vent frais

Vent du ciel

Inspiré

Etoilé.

Soleil timide

Mais chaud

Quelques rides

Sur l’eau.

Cap tribord

Voile légère

Bel accord

Mer air.

Café qui ronfle

Fleur qui s’étire

Cœur qui bat

Pain qui cuit

Main qui écrit

Ame qui vit